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Ce master répond aux attentes de l’archéologie préventive et à celles d’une recherche innovante fondée sur la mise en œuvre de données de première main. Les futurs archéologues sont formés à une pratique de l’archéologie en phase avec les problématiques actuelles et les compétences attendues en traitement et analyses des données.


Pourquoi choisir ce master ?

Il existe de nombreux masters d’archéologie, mais le master Métiers de l’Archéologie et Archéomatique est le seul en France et un des précurseurs en Europe à offrir un parcours intégré en archéologie et archéomatique (informatique appliquée à l’archéologie). Adossé au Laboratoire Archéologie et Territoires (UMR 7324 CITERES, Université de Tours-CNRS), ce master bénéficie d’un partenariat très étroit avec l’INRAP et les principaux opérateurs locaux de l’archéologie préventive, tant en formation qu’en recherche.
Vous souhaitez acquérir une solide formation en archéologie, fondée tant sur le terrain que sur la théorie, la professionnalisation, la recherche et soutenu par un apprentissage approfondi des méthodes de traitement et d’analyse des données archéologiques ? Alors ce master est fait pour vous !


Présentation générale et organisation du parcours

Mention et parcours

Au sein de la mention Histoire Civilisation Patrimoine, portée par le CESR, le master Métiers de l’Archéologie et Archéomatique trouve sa place dans un environnement de haut niveau fondé sur la recherche historique et les humanités numériques.
Le master partage un tronc commun avec les autres parcours. À travers des séminaires pluridisciplinaires, des ateliers de recherche, des journées consacrées aux métiers, mais également au moyen de cours de méthodologie (structuration, rédaction et présentation de rapports et de mémoires) et de maîtrise des outils de traitement de données, vous acquerrez les bases indispensables à la production d’un travail scientifique.
Au-delà du tronc commun, le parcours propose ses propres modules d’archéologie. La formation s’articule autour de plusieurs thématiques structurantes : le mobilier archéologique, l’archéologie de la construction, l’archéologie spatiale en milieu urbain et rural, la bioarchéologie, et plusieurs approches transversales :
  • acquisition, traitement et analyse des données (de fouilles, du bâti, etc.) à l’aide de nouveaux outils (lasergrammétrie, photogrammétrie, drone, etc.) et d’outils classiques mais indispensables (topographie, GPS) ;
  • gestion, traitement et analyses des données mobilières et spatiales (Bases de données, Systèmes d’information géographique, statistiques spatiales, LIDAR, etc.) ;
  • gestion et diffusion des données sur le web (web des données, données ouvertes, etc.) ;
  • expérimentations (ateliers de recherche, stage d’archéologie expérimentale au château de Guédelon, etc.).
Des liens de collaboration étroits et anciens entre la formation, le laboratoire d’archéologie et les organismes d’archéologie préventive régionaux (INRAP, Eveha, services des collectivités locales) ouvrent des possibilités de sujets de recherche et de stages dans tous les domaines et toutes les périodes archéologiques.


Admission

Profil des étudiants, prérequis, composition du dossier de candidature

Devenir archéologue nécessite une vraie motivation. Derrière ce mot, on entend l’envie de chercher, le plaisir de fouiller, l’intérêt pour l’histoire, le goût pour la réflexion et la rigueur scientifiques, l’appétence pour les techniques et les méthodes variées et la curiosité en général. Ces dispositions, quelle que soit votre formation de licence, devraient vous aider à réussir. Mais cela ne suffit pas toujours. Une bonne formation en histoire et en archéologie, ainsi que des stages de fouilles sont bien souvent décisifs. Cependant, tous les dossiers sont étudiés avec soin et si votre parcours est atypique, contactez-nous et présentez-nous votre projet. Nous vous écouterons avec attention et tenterons de trouver une solution.

Prérequis

  • une expérience de fouille d’au moins quatre semaines (précédant la rentrée en master si possible) qui fera l’objet d’un rapport de stage à rendre à la fin du premier semestre.

Connaissances

  • mobiliser une culture générale archéologique et historique ainsi qu’une familiarité avec les principales méthodes disciplinaires : fouille, prospection, relevés, photographies, dessins, plans.

Compétences

  • savoir travailler en équipe autant qu’en autonomie ;
  • mobiliser l’historiographie et l’actualité des méthodes pour définir des problématiques d’étude ;
  • se servir aisément des différents registres d’expression écrite et orale de la langue française ;
  • être capable de s’exprimer à l’écrit et à l’oral dans au moins une des langues vivantes étrangères répandues en science, de préférence l’anglais, mais l’allemand ou l’espagnol peuvent être nécessaires en fonction de votre projet.

Modalités de candidature

Le dossier de candidature doit mettre en avant vos résultats universitaires précédents, vos compétences informatiques et votre expérience en archéologie (fouilles, relevés, prospections, stages en musée ou en laboratoire, etc.).
Votre lettre de motivation devra refléter votre intérêt pour l’archéologie en général ainsi que pour le domaine qui vous intéresse en particulier. Si vous avez déjà une idée précise de sujet de recherche, n’hésitez pas à le présenter de manière argumentée.


Les critères de sélection

  • analyse du dossier de candidature ;
  • niveau universitaire.


Acquisition des compétences

Ce master a pour ambition de vous former de manière extrêmement rigoureuse et scientifique à l’archéologie telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui (et telle qu’elle le sera demain), c’est-à-dire aussi bien sur le terrain : fouille, relevés, expérimentations, qu’en post-fouille : gestion et traitement informatique des données, étude du mobilier, analyse historique et archéologique, modalités de diffusion et de partage des résultats.
Ainsi, vous acquerrez à la fois une maîtrise des technologies actuelles des humanités numériques pour le traitement et l’analyse des données et des compétences archéologiques et historiques permettant de les interpréter.

Stages et organismes de stage

Des stages courts ou très courts (quelques jours à une ou deux semaines) sont possibles durant l’année de master 1 et le premier semestre de master 2, en lien avec votre projet.
En master 2, vous devrez choisir entre deux options, un mémoire de recherches ou un stage long (3 à 6 mois) réalisé durant le second semestre. Si vous le choisissez, ce stage devra mettre en œuvre une partie de la chaîne opératoire étudiée durant votre formation : gestion, traitement, analyse et diffusion des données (développement d’une BDD et/ou d’un SIG, web des données, etc.) ; relevés de terrain, structuration et traitement des données (topographie, lasergrammétrie, photogrammétrie, etc.).
Vous devrez chercher vous-même votre stage, avec l’aide des responsables de la formation. Vous pourrez bénéficier le cas échéant des offres provenant de nos partenaires. Des stages sont possibles et souhaitables dans d’autres régions de France voire à l’étranger. Les organismes d’accueil sont variés, tant dans l’archéologie préventive (Inrap, collectivités, privé), que dans le milieu universitaire (laboratoires de recherche), ou encore dans d’autres institutions de gestion et de valorisation du patrimoine : musées, monuments, associations, entreprises spécialisées…


Master Archéologie et Archéomatique : les débouchés possibles

Secteurs visés, métiers visés

Le premier débouché d’une formation d’archéologue est l’archéologie préventive. Le plus important pourvoyeur de postes est l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (Inrap). Il existe aussi de nombreux débouchés dans les services des collectivités territoriales et dans les organismes privés (Eveha, Archeodumum, Hadès, Paléotime, etc.). Des postes sont également proposés dans les Services régionaux de l’archéologie (SRA) au Ministère de la Culture, sous réserve de l’obtention d’un concours de la fonction publique d’État (conservateur, ingénieur). Enfin, une petite partie des débouchés concerne les métiers de la recherche et de l’enseignement supérieur : université, CNRS, sur concours.
En dehors de l’archéologie proprement dite, cette formation vous ouvrira les portes des institutions de gestion et de mise en valeur du patrimoine. Les musées et les monuments, bien sûr, mais également des associations de protection du patrimoine, des services d’urbanisme, des bureaux d’étude, des entreprises privées de valorisation du patrimoine (en particulier à l’aide d’outils numériques) etc. Là encore, votre formation en humanités numériques sera extrêmement valorisante.

 

Master 1

Premier semestre

  1. Tronc commun
    • Séminaire des laboratoires. Journée thématique
    • Séminaire. La renaissance des renaissances
    • Numérique. Introduction aux humanités numériques
    • Numérique. Web
    • Éthique et déontologie de la recherche
    • Méthodologie de la recherche
    • Anglais
  2. Archéomatique 1. Introduction à l'acquisition, la structuration et au traitement des données archéologiques
    • SIG1 : Introduction à la structuration et au traitement des données spatiales en archéologie
    • BDD : Introduction à l'acquisition, à la structuration et au traitement des données archéologiques (stratigraphie et mobilier)
    • ARCHI 1 : Introduction aux relevés architecturaux
  3. Sociétés, Milieux, Territoires
    • Archéologie des paysages
    • Archéologie de l'espace urbain
    • Bioarchéologie (homme, faune, flore)
  4. Enseignements pratiques en archéologie
    • Dessin archéologique
    • Photographie archéologique
  5. Dossier de recherche

Deuxième semestre

  1. Tronc commun
    • Journée d'études UMR CESR. Humanités et numérique
    • Module de professionnalisation : gestion de projet
    • Numérique. Données
    • Anglais
  2. Archéomatique 2. Statistiques, législation, conservation
    • STAT. Analyses statistiques des données archéologiques
    • Initiation à la gestion, à la conservation des collections archéologiques et à la législation. Visite d’un dépôt archéologique
  3. Théorie, Matériaux et Société
    • Histoire et philosophie de l'archéologie
    • Archéologie de la construction
    • Mobilier et pratiques sociales
  4. Mémoire de recherche
  5. Stage court obligatoire de 4 semaines (évalué en M2). Possibilité d'un stage court facultatif  non évalué (1 à 4 semaines) 
Le détail complet des enseignements est disponible dans la brochure de formation (voir encadré).

Master 2

Premier semestre

  1. Tronc commun
    • Séminaire des laboratoires. Journée thématique
    • Éthique et déontologie de la recherche
    • Numérique. Communication
    • Module de professionnalisation : rencontres avec des professionnels
    • Module de professionnalisation : élaborer son projet professionnel
  2. Archéomatique 3. Traitement, analyse et modélisation des données archéologiques
    • SIG2 : Traitement, analyse et modélisation des données spatiales
    • TOPO : Relevés topographiques en archéologie
    • ARCHI2 : Traitement et analyse des données architecturales
  3. Sociétés, Milieux, Territoires
    • Stage d'archéologie expérimentale une semaine au Château de Guédelon
    • Archéologie des paysages
    • Archéologie de l'espace urbain
    • Bioarchéologie (Homme, faune, flore)
  4. Archéomatique 4. Initiation aux outils et méthodes avancés de traitement des données archéologiques
    • SIG3 : Initiation aux statistiques spatiales en archéologie
    • Initiation au LIDAR
    • Données ouvertes et web sémantique
  5. Dossier de recherche

Deuxième semestre

  1. Ateliers
    • Atelier Renaissance
    • Atelier Patrimoine
    • Atelier Alimentation
    • Atelier Archéo
    • Atelier Humanités Numériques
    • Atelier CESR 1. Préparation au grand colloque
    • Atelier CESR 2
    • Atelier Histoire de l'Art 1
    • Atelier Histoire de l'Art 2
  2. Théorie, Matériaux et Société
    • Histoire et philosophie de l'archéologie
    • Archéologie de la construction
    • Mobilier et pratiques sociales
  3. Mémoire de recherche ou rapport de stage long (3 à 6 mois)
Le détail complet des enseignements est disponible dans la brochure de formation (voir encadré).

Inscriptions (2025-26)

La formation est ouverte à tous les étudiants en capacité de poursuivre une formation de Master avec une dominante de recherches en sciences humaines (en particulier les détenteurs d’une licence d’Archéologie, d’Histoire ou d’Histoire de l’Art). Elle est ouverte aux étudiants en reprise d’étude, en formation continue, selon des modalités à déterminer au cas par cas.

Composition du dossier de candidature:
  • Un curriculum vitae
  • Les relevés de note de Licence (semestres 1 à 6 pour les détenteurs d’une Licence/semestres 1 à 5 pour les étudiants actuellement inscrits en Licence)
  • Une lettre de motivation incluant la présentation d’un projet de formation.
    Par exemple, en archéologie, vous préciserez la période et/ou le champ de recherche qui vous intéressent le plus et dans lequel vous souhaiteriez inscrire votre mémoire de Master1. Vous pouvez aussi préciser si vous envisagez de rédiger en Master 2 un second mémoire de recherche ou plutôt d’effectuer un stage de trois à six mois. Le projet de recherche présenté dans la candidature ne déterminera pas nécessairement celui qui sera effectivement développé durant la formation à la suite des échanges avec l’équipe d’encadrement. 
  • Une attestation(s) de stages archéologiques déjà réalisés, si tel est le cas
Le dépôt des candidatures s'effectue en ligne sur la plateforme monmaster.gouv.fr
La phase de candidature a lieu du 25 février au 24 mars 2025.




Attention, une fois admis.e en Master 1 ou 2, vous devrez procéder à votre inscription administrative (informations à venir)

Pour les étudiants issus des universités extérieures à l’Union européenne, une procédure d’inscription spécifique est à suivre. Pour tous renseignements, consulter le portail international de l’Université de Tours et le portail Campus France (www.campusfrance.org).
Attention! Cette procédure relève d’un calendrier spécifique et requiert le niveau C1 en français.